Le verrier forme
la coupelle (1, 2), puis il coupe le surplus de pâte avec
des ciseaux. Il a gardé juste ce qu’il faut pour
fabriquer la jambe du verre en étirant la pâte
avec sa pince.
Le verrier porte un tablier de cuir qui le protège
de la pâte encore chaude pendant qu’il la travaille.
Avec une autre canne, le verrier ajoute une petite boule
de pâte qui sera le pied du verre.
Souvent, le verrier se fait aider d’un apprenti qui
lui apporte une nouvelle boule de pâte encore chaude
et molle. Pour le pied du verre, le verrier arrondit un peu
de pâte contre sa mailloche (5, 6. Les trois parties
du verre terminées, le verrier le détache de
sa canne d’un coup sec. Il égalise le bord pour
qu’il ne soit pas coupant (7. Le verre est recuit pour
éviter qu’il n’éclate soudainement
(8.
Il ramollit les bords du verre avec un chalumeau avant
de l’égaliser. Le four pour recuire les verres
est à 500°.
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