Les
dolomies
Il s’agit de roches sédimentaires comme les calcaires,
mais celle-ci sont des carbonates doubles de calcium et de
magnésiums (CaCO3, MgCo3).
Leur utilisation en verrerie permet d’amener dans la
composition vitrifiable l’oxyde de magnésium
(16 à 23%). En fonction de leur teneur en magnésium,
elle peuvent encore être calcaire magnésien(<5
% MgO) ou calcaire dolomitique (5%<MgO<10%). L’ajout
d’oxyde de magnésium dans le verre permet d’améliorer
sa durabilité chimique et notamment sa résistance
aux agents atmosphériques.
En France, des carrières de dolomie sont exploitées
dans le Nord, en Lozère, ainsi que dans les Bouches-du-Rhône.
En fonction de la pureté les dolomie donnent, après
fusion, environ 30% de leurs poids en CaO et 21% de leurs
poids en MgO. Les teneurs en fer sont variables selon l’origine
du produit :
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Origine |
Teneur
en % |
Bouches-du-Rhône |
Lozère |
Belgique |
CaO |
33,0 |
32 |
30 |
MgO |
20,0 |
20 |
21,5 |
Fe2O3 |
0,04 |
0,06 |
0,20 |
Exemple d’analyses chimiques
La granulométrie est équivalente à
cette du calcaire et le calcaire est généralement
livré avec abattage par tirs de mines (la dolomie étant
plus dure, des tirs secondaires sont nécessaires) ensuite
concassage, puis broyage aux granulométries souhaitées.
La consommation de dolomie verrière est à présent
de moins de 200 000t/an en France. Cette consommation a baissé
ces 20 dernières années car ce produit a en
grande partie, été remplacé par le calcaire
dans les formulations de verre « bouteille ».
Les substitut à la dolomie, tels que la magnésie
ou la magnésie calcinée, entraînent une
importante augmentation de coûts.
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