Les calcaires

Les roches cristallines calcaires se trouvent de manière abondante en France et proviennent des dépôts sédimentaires d’organismes marins macroscopiques et microscopiques. Elle amène dans le verre l’élément CaO stabilisateur du réseau vitreux.

Pour les utilisation verrières, trois critères sont importants : la teneur en fer, la stabilité de l’analyse chimique et la teneur en éléments fins (inférieurs à 0,1mm). En effet, certains calcaires sont dures et d’autres tendres d’où la nécessité, après broyage des roches à la granulométrie souhaitée, de parfois défillériser afin d’éviter l’excès d’envolement de « fines » lors de l’utilisation en four verrier (lesquelles fines conduisent à des bouchages des empilages réfractaires des récupérateurs de chaleur ainsi qu’à un rejet environnemental externe de poussières).

Des carrières, fournisseurs de verrerie, existent dans le nord et l’est de la France ainsi qu’en vallée du Rhône, les Alpes et en Charente. Plusieurs verreries françaises sont par ailleurs approvisionnées par des carrières belges.

Dans le jura à Tacon, une carrière souterraine fournit un calcaire suffisamment pur pour élaborer les verres extra-blanc.

Le calcaire CaCO3 donnera environ 55% de son poids en CaCO dans le verre. En effet selon la pureté dépendant de son origine, il peut contenir des traces de magnésie et de silice.

Il a été constaté, dans certains gisements, des poches de minéraux lourds d’où la mise en place, comme pour les sables siliceux, d’un suivi spécifique.

Gralulométrie :
>1 mm < 5%
<0,1mm < 5%

Ces spécifications correspondent aux différent carbonates verriers actuels (industriels et naturels)
A noter que l’utilisation d’hydroxyde de sodium ou lessive de soude (encore appelé soude caustique) a fait d’essais d’utilisation par différents verriers.