Depuis fort longtemps aussi, la fabrication du verre est soumise à
des contraintes environnementales, comme l'illustra
au XVIIe siècle le remplacement, ordonné
par le gouvernement anglais, du charbon de bois par
le charbon “de terre” pour ménager
des forêts dont les ressources diminuaient dangereusement.
Or, il résulta de ce changement de profondes
modifications des fours et procédés
de fusion.
Alors, rien de nouveau sous le soleil ? Si, bien entendu,
car dans notre monde moderne les exigences ne cessent
de s'accroître et les techniques, ainsi que
les procédés de fabrication, doivent
évoluer continûment afin que le verre
reste un matériau innovant et compétitif
dans tous ses domaines d'application. La plupart des
facettes de la fusion sont concernées, qu'il
s'agisse de réfractaires de fours, de brûleurs,
ou de conduite de la fusion.
Les économies d'énergie sont, bien sûr,
une autre préoccupation majeure, tout comme
les réductions des émissions de gaz
carbonique et autres gaz polluants ou à effet
de serre. Ces divers aspects sont évidemment
étroitement imbriqués, de sorte qu'une
modélisation fine des procédés
de fabrication, rendue possible par des moyens de
calcul toujours plus puissants, est une autre voie
porteuse de progrès, qui n'est donc pas laissée
de côté dans ce nouveau numéro
de la revue Verre
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