Un vitrage plan soumis
à un effort de flexion (effet du vent, de la neige, ...)
a une face en compression et une face en extension.
La contrainte à la rupture est de l’ordre de
:
- 4 daN/mm² (40 Mpa) pour un vitrage courant recuit.
- 12 à 20 daN/mm² (120 à 200 Mpa) pour
un vitrage trempé
La valeur élevée de la résistance à
la flexion du verre trempé est due au fait que le traitement
de trempe, thermique ou chimique, met les faces du vitrage en
compression.
Les contraintes de travail prises en compte dans les calculs
d’épaisseurs sont les contraintes à la rupture
minorées par des coefficients de sécurité
qui prennent en compte la probabilité de présence
de micro-fractures provoquées par les manipulations,
le transport et l’agression de l’environnement du
vitrage posé.
Les contraintes de travail habituellement retenues pour les
applications les plus courantes sont :
|
Type
de vitrage |
Vitrages
verticaux
90>= ß >60° |
Vitrages
horizontaux
30> = ß >=0° |
|
Verre recuit |
20Mpa |
10Mpa |
|
Verre semi
trempé |
35Mpa |
17,5Mpa |
|
Verre trempé thermique |
50Mpa |
25Mpa |
|
Verre armé |
16Mpa |
8Mpa |
|
Verre recuit d'aquarium |
6Mpa |
6Mpa |
|
Verre trempé d'aquarium |
30Mpa |
25Mpa |
Les contraintes de surface :
|
Verre recuit |
< 35Mpa |
|
Verre semi trempé |
35 à 55 Mpa |
|
Verre trempé thermique |
> 80Mpa |
|