Ce verre fondu est alors
débarrassé des bulles gazeuses et homogénéisé
dans la zone d’affinage vers 1350 °C et progressivement
refroidi jusqu’à 1000 °C environ.
Le verre liquide coule dans un four contenant de l’étain
en fusion de grande pureté. L’atmosphère
de ce four est réductrice pour éviter l’oxydation
du métal.
Le verre moins dense que l’étain « flotte
» sur celui-ci et forme un ruban dont l’épaisseur
naturelle est de l’ordre de 6 mm. Des dispositifs annexes
permettent de limiter ou d’accélérer l’étalement
de ce ruban de verre afin d’en maîtriser l’épaisseur
et le parallélisme des faces.
Le polissage est dû, pour la face supérieure,
à l’action du feu et pour la face inférieure,
au contact verre métal en fusion.
A la sortie du bain d’étain le verre est à
une température de l’ordre de 620 °C. Il
est alors suffisamment rigide pour être transporté
sur des rouleaux et introduit en continu dans un tunnel de
re-cuisson appelé « étenderie »
dans laquelle sa température s’abaisse progressivement
vers 250 °C. Pendant ce refroidissement lent le verre
a été libéré de toutes les contraintes
internes qui empêcheraient son exploitation future.
Le ruban de verre, qui s’est refroidi lentement à
l’air libre, est découpé automatiquement
en plateaux de 6000 x 3210 mm. Ceux-ci sont manipulés
à l’aide de ventouses vers l’aire de stockage
et expédiés à l’aide de véhicules
spéciaux.
Ce procédé mis au point par PILKINGTON (UK)
dans le courant des années 1960 est actuellement le
mode de fabrication de la glace le plus utilisé dans
le monde.
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