Quand un vitrage est placé dans son
chassis il peut être partiellement ensoleillé.
La partie insolée va donc s’échauffer
plus fortement que la partie à l’ombre.
Si l’écart de température est trop important
il peut y avoir une casse dite « casse d’origine
thermique ».
Le risque de casse est fonction de la nature :
- du verre : traitement thermique, absorption énergétique,
façonnage ...
- de la menuiserie: bois , PVC, métal ....
- del’environnement météorologique.
Par exemple, les risques de casse thermique sont plus importants
au printemps en façade EST, pour un vitrage teinté
dans la masse et monté dans une menuiserie à
forte inertie thermique.
La surface du verre échauffée par le soleil
(ou par un spot lumineux ...) va se dilater beaucoup plus
que la partie froide.
Cela va engendrer dans la partie à l’ombre une
contrainte de traction qui , si elle est supérieure
à le contrainte de rupture, va générer
une casse à partir du point le moins résistant
(généralement une blessure préexistante).
Si un verre recuit peut prétendre à une contrainte
à la rupture de 40 Mpa (compte tenu de l’état
de ses bords) l’écart de température admissible
est de l’ordre de 47 °C pour un coefficient d’ombrage
de 1,33.
Nota : un vitrage dont les bords sont plus chauds que le centre
ne présente pas de risque de casse thermique.
Dans certains cas il peut y avoir superposition de plusieurs
contraintes d’origine thermique et d’origine mécanique.
Il peut y avoir alors une casse sans pour autant que chacune
des contraintes soit suffisante pour provoquer seule cette
casse.
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On
reconnaitra une casse thermique pure, c’est à
dire sans autres sollicitations mécaniques, si
le départ de casse est perpendiculaire au bord
et aux faces du verre.
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Pour avoir une plus grande certitude sur l’identification
d’une vraie casse thermique, il est nécessaire
de faire un examen de la tranche du verre.
• Miroir de fracture (zone polie
et brillante)
- le centre de ce miroir est le point de départ de
la casse,
- le rayon de ce miroir permet d’estimer le niveau de
contrainte ayant provoquer la casse
- plus le miroir est petit, plus la contrainte était
importante
• Zone dépolie
• Zone grenue
• Ligne de Walner
- S’il n’y a pas superposition de contraintes
d’origine mécanique, ces lignes sont symétriques
par rapport à l’axe neutre du verre.
- Ces lignes donnent le sens de propagtion de la fracture.
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