Deux caractéristiques
optiques sont importantes pour le vitrage automobile, la transmission
lumineuse et la transmission énergétique. La
problématique du bâtiment et celle de l’automobile
sont différentes. Alors que les architectes du bâtiment
cherchent, dans certains cas, à tirer profit de l’énergie
transmise par les vitrages, les concepteurs de l’automobile
recherchent le vitrage idéal qui possède la
plus faible transmission énergétique pour une
transmission lumineuse donnée. Le rapport entre transmission
lumineuse et transmission énergétique est une
caractéristique typique d’un vitrage automobile
pour gérer de façon optimum le confort thermique
du véhicule.
En Europe, le pare-brise doit présenter une transmission
lumineuse supérieure à 75% et les vitrages latéraux
avant, un transmission supérieure à 70% (dans
la zone définie comme étant la zone de visibilité
pour la conduite du véhicule). La norme ISO 3538 est
le standard de référence, pour l’évaluation
des propriétés lumineuses des vitrages de l’automobile.
Idéalement un vitrage pour l’automobile devrait
être partiellement transparent dans le visible et opaque
dans les domaines infra-rouge et ultraviolet.
Les constructeurs automobiles utilisent encore la notion
de « Pare-brise athermique » qu’ils définissent
comme une «Vitre qui atténue l'échauffement
à l'intérieur de l'habitacle en réfléchissant
davantage le rayonnement solaire».
Les vitrages doivent présenter une transmission à
dominante spéculaire et très peu de transmission
diffuse qui perturberait la vision du conducteur. Cette transparence
est assurée, pour le pare-brise, par un vitrage non
griffé et propre et par une parfaite compatibilité
entre le vitrage et les essuie-glaces.
Des mesures semblent montrer qu’au-delà de 2,5
à 3,0 % de transmission diffuse la vision du conducteur
est dangereusement perturbée.
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