Dès 1960, l'aéronautique avait perçu
les hautes qualités de la fibre de verre. Depuis, celle-ci
n'a jamais démérité, allant de performances
en performances. Mais, comme tous les matériaux jeunes,
elle est encore en phase de développement et d'amélioration.
La dernière-née, par exemple, est dotée
d'une meilleure résistance mécanique, à
la fatigue et au vieillissement. Hautement technique, elle
est à la base des rotors d'hélicoptères
(c'est cet élément, véritable voilure
tournante, qui retient l'appareil dans les nuages).
Résistantes quand elles composent cette pièce
maîtresse, légères lorsqu'elles se glissent
dans le Concorde, ces fibres de hautes performances ont alors
fait leurs preuves. Il leur reste à s'introduire dans
notre vie quotidienne, et les retombées sont nombreuses.
Mât de bateau ou bielle d'automobile, ces pièces
de structure soumises à rude épreuve donneront
aux fibres de verre l'occasion de nous étonner encore.
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