Le 6 juin
1944, des centaines d'embarcations américaines accostent
sur les rives normandes aux environs d'Arromanches. C'est
l'une des toutes premières applications de la fibre
de verre à la construction navale. Mais depuis qu'elle
a pris la mer, elle ne l'a plus quittée…
Elle a su s'imposer dans des domaines aussi stratégiques
que la construction des chasseurs et dragueurs de mines, en
particulier grâce à ses caractéristiques
a-magnétiques. La marine nationale s'est aussi laissé
séduire par sa bonne résistance à la
corrosion, sa légèreté et sa rapidité
de glisse sur des fonds parfois difficiles.
Enfin, la rapidité et la facilité d'entretien
de ces composites polyester-fibre de verre ont permis d'éviter
les longues mises en cale. Toutes caractéristiques
que n'ont pas manqué d'apprécier les pêcheurs
professionnels. Les plaisanciers et les sportifs les avaient
déjà précédés puisque les
coques en plastique armé de leurs bateaux (hors-bord,
yacht ou bateau d'aviron, skipper ou catamaran) avaient fait
la preuve de leurs performances.
Particulièrement soumis à rude épreuve,
le kayak. En compétition avec des torrents, en slalom
près des rochers, il doit être assez souple pour
ne pas se rompre, mais aussi résister au choc pour
protéger le sportif. D'où le renfort de mat
ou de tissu de verre pour armer la résine.
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