Du
ski au TGV : la fibre de renforcement des matériaux composites
Pratiquement invisible, la fibre de verre est pourtant présente
partout. Dans le mobilier d'un bureau design et dans le pare-chocs
des automobiles. Au fil des vagues et sur les pistes de montagne,
aux pieds des skieurs et dans la carrosserie des téléphériques.
Elle prend l'avion avec Concorde et le train en TGV. Dans le
domaine du sport, elle est à l'origine des meilleures
performances de saut à la perche, et les amateurs de
courses en mer savent bien tout le bénéfice qu'ils
peuvent en tirer.
Très résistante à la traction, elle
est l'armature idéale des matériaux plastiques,
le renfort principal des plastiques, le renfort principal
des plastiques armés (l'os dans la chair en quelque
sorte), désignés de plus en plus souvent sous
le nom général de matériaux composites.
Compétitive
sur tous les fronts
Ses multiples fonctions et la facilité de sa mise en
œuvre expliquent tous ses succès dans la recherche
de performances supérieures, en vitesse et en aérodynamisme.
Et cela dans les meilleures conditions de compétitivité,
car les techniques de production permettent de fabriquer d'un
seul tenant des pièces complexes, réduisant
ainsi les opérations d'assemblage.
Comme tous les matériaux de pointe, c'est dans l'aéronautique,
le sport et l'automobile de compétition que les matériaux
armés de fibre de verre ont fait leur première
apparition à la suite d'essais sévères.
Les grandes séries n'ont été atteintes
qu'après des études complètes permettant
de tirer le meilleur parti des propriétés particulières
pouvant assurer plusieurs fonctions. On a pu alors passer
de la conception de prototypes au stade industriel, les coûts
ayant baissé et l'effet d'expérience joué)
A tous les niveaux, la fibre de verre est une fibre performante. |