Conditionnement
En bout de ligne de fabrication le conditionnement des emballages
est le plus souvent totalement mécanisé.
Il a pour rôle de grouper, maintenir, protéger,
pour assurer dans les meilleurs conditions, le transport,
le stockage, l’identification et la livraison.
L’emballage industriel, par opposition à l’emballage
manuel d’autrefois, est constitué :
• d’une palette (consignée
généralement) : les verriers ont développé
de manière syndicale un parc de palette dites VMF (Verrerie
mécanique française) de 1m x 1,2 m, dont le
houssage est plus facile car le plancher est débordant
des pots. Cette palette fait l’objet d’un cahier
des charges est constitue plus de 90 % des palettes utilisées
en verrerie. Sur ces palettes sont regroupées environ
1 000 bouteilles de vin ou 3 000 à 4 000 petites bouteilles
de bières. Des palettes, dites aux dimensions SNCF
ou européennes, de 0,8 m x 1,2m sont utilisées
à la demande de certains clients ;
• d’intercalaires : cartons
ou plastiques, (dans ce dernier cas, thermoformés ou
non) permettant de séparer les couches de bouteilles,
flacons ou pots déposés en couche complète.
La pelletisation est automatique, les couches peuvent être
cerclées ou non. Certains clients souhaitent, en remplacement
des intercalaires, des cartons-bacs (avec des rabats de 5
cm à 18 cm de hauteur, agrafés ou collés
pour former les angles).
Pour certains marchés (flaconnage notamment) les palettes
sont chargées de caisses en carton (caisses américaines),
de barquettes, voire de packs de flacons dans un emballage
de polyéthylène thermorétractable étanche
pour les articles conditionnés en salle blanche.
• d’une housse en polyéthylène
rétractée, afin d’assurer la protection
contre les agents extérieurs (pluie, insectes, poussières)
et une cohésion de la charge palettisée lors
des transports.
La ligne de conditionnement ou de suremballage est donc constitué
d’un palettiseur automatique qui assure la réception
des articles, leur rangement par couche, la distribution des
intercalaires, la superposition des couches et la mise en
place d’un bac carton retourné sur la couche
supérieure. Il est suivi d’une machine de houssage
déposant sur la charge palettisée un housse
obtenue par découpe de gaine préformée
en rouleau. Un procédé de rétraction
par chauffage permet à la housse d’épouser
la forme de la charge, donc de l’immobiliser.
Stockage
Après identification par étiquetage, les palettes
sont disposées en piles, soit à l’intérieur
soit à l’extérieur.
Le transport des palettes du houssage au stock peut être
automatisé.
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