Artiste
Né en 1956.
Vit et travaille en Australie
Sculpture, œuvres uniques.
Contact
http://www.brianhirst.com
Technique favorite
Verre soufflé, casting, gravure, émail,
mixed media, inox…
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Galerie
photos
Textures virtuelles
En l’an 2000, à St’art, la Foire d’art
contemporain de Strasbourg, Clara Scremini, grande défricheuse
de talent, avait permis au public de découvrir Brian
Hirst, géant du verre australien, peu connu en France.
Dans l’année 2001, elle offrait dans sa galerie
parisienne, un one man show de cet artiste du verre qui a
obtenu en 1994 le grand prix du Musée d’Art Moderne
d’Hokkaïdo, au Japon. Avec plaisir, on constatait
un cru nouveau, différent des recherches antérieures.
Nous avions aimé ces formes archaïques, ourlées
de bandes d’argent, d’or ou de platine gravé,
qui évoquaient l’art du bronze dans les Cyclades,
en même temps que certains objets aborigènes
cultuels. Et plus encore, peut-être, cette mise en relation
de l’objet tridimensionnel à son image, une épure
projetée sur le papier comme une ombre ou un reflet.
Les pièces exposées se sont, à première
vue, assagies, plus proches peut-être -quant à
leur forme- de la tradition nipponne qui gonfle le flanc d’une
coupe, d’une vague naturelle quasi organique. Mais comme
toujours, Brian Hirst crée brusquement la différence
en les marquant d’un esprit de partition graphique qui
montre à quel point sa connaissance de l’imprimerie,
et sa pratique de la photographie demeurent sous-jacentes.
Rarement le langage du verre soufflé s’est aventuré
aussi loin de ses racines et ces textures mouvantes, complexes
et limpides, semblent flotter dans la virtualité d’un
écran. Brian Hirst, lui aussi, est en mouvement. Ascendant,
évidemment.
Colette Save. Courtesy Verre & Création.
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