Verre multicouche
Au soufflage, le verrier peut superposer jusqu’à
trois couches de verre en cueillant le verre en plusieurs
fois. Soit il utilise plusieurs creusets de couleurs différentes,
soit il fond une paraison sur une autre, précédemment
disposée dans une coupe. Le verre multicouche permet
de multiples combinaisons artistiques : retournement de parties
de la pièce (cols, ouvertures) et contraste intérieur-extérieur,
gravure, en creux ou en relief, taille afin de faire apparaître
les couches internes.
Cette technique était pratiquée dans le monde
Romain par double cueillage. Elle a pris son essor aux XVIIIe
et XIXe siècles avec la représentation en gravure
de scènes extrêmement précises en Italie,
en Bohème, en France et dans les pays nordiques. En
France, à la fin du XIXe, Émile Gallé
et Daum ont utilisé largement le multicouche avant
gravure à la roue ou à l’acide. Le verre
multicouche est fréquemment utilisé depuis longtemps
dans la fabrication des presse-papiers.
Galerie
photos
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