Sablage
Complément naturel de multiples techniques, le sablage
agit dans de nombreuses situations : gravure, percement d’orifices,
traitements de surface et même sculpture directe de
formes.
Il est le complément idéal de la transparence
du verre à laquelle il oppose son opacité laiteuse,
laissant néanmoins la lumière s’exprimer.
Certains artistes en on fait leur marque de fabrique dans
les années 80, mais il faut avant tout rendre hommage
à l’artiste autrichienne Jutta Cuny qui, dès
1976, a exploré le sablage pour réaliser une
œuvre puissante et sensible malheureusement écourtée
par sa disparition prématurée. Elle n’hésitait
pas à entrer en scaphandre dans une cabine géante
afin de mieux sentir ses œuvres.
Gilles Chabrier fut l’un de ses émules. Avec
le sculpteur Marco de Gueltzl, il a réintroduit le
sablage dans le verre contemporain.
Parallèlement, l’artiste roumain Matei Negreanu
faisait des « Vagues » au début des années
80, ainsi appelait-il des pièces rythmées en
lamellé-collé qui l’ont rapidement rendu
célèbre.
Les artistes utilisent souvent le jet de sable pour son rendu
de surface, mais également pour son aspect d’érosion
qui évoque des phénomènes naturels.
Mode
d’emploi
La gravure au jet de sable consiste à projeter du sable
à la buse, sous pression d’air comprimé,
afin d’attaquer plus ou moins profondément le
verre.
Le décor est dépoli par cette projection tandis
que les parties à épargner sont protégées
par un pochoir adhésif spécifique. Inventé
par Tilghman en 1870 aux USA, il nécessite une cabine
étanche pour des raisons de sécurité.
Aujourd’hui, le sable a été remplacé
par du Corindon (oxyde d’aluminium) plus fin et plus
précis, recyclé dans certaines cabines. Différents
réglages de pression ou de granulométrie sont
possibles selon l’effet voulu.
Galerie
photos
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